Le laiton, un élément de la dinanderie
Le laiton, cet alliage de cuivre fait l’objet des grands ouvrages artistiques qu’est la dinanderie. En effet, ce métal est un élément essentiel de l’industrie mosane. Sa malléabilité confère une production d’objets artisanaux par martelage de feuilles de métal.
Il est vrai que le cuivre et autre alliage peuvent servir de matière de base mais le laiton s’avère être le plus octroyé dans cet art. Ces objets de la dinanderie ont été exportés dans le royaume de France, en Angleterre jusqu’en Barcelone, parmi lesquels des chaudrons, des poêles, des bassins et d’autres. En un mot, la technique du dinandier est la dinanderie même.
Le travail du Dinandier
La ville de Dinant en Belgique est l’origine de ce savoir-faire d’où le métier de dinandier. La réputation des œuvres à base de cuivre dans la région était d’envergure au 15ème siècle que le nom de Dinant est resté. A Paris, Dinant désignait même chaudron.
Cette tâche consiste à mettre en forme les métaux en feuille par le biais des marteaux, les outils principaux.
Afin de travailler le cuivre jaune, cette méthode de travail distingue quatre parties dont le traçage accompagné par la découpe d’un flan, la mise en forme, l’assemblage et le pré planage qui nécessite la technique du « repoussé » pour façonner des motifs en relief à la surface de la pièce. L’intérieur creux permet des formes variées.
Des objets décoratifs
La dinanderie produit en majeure partie, des objets décoratifs. Il fut un temps ou la technique était utilisée pour la conception de récipients comme le chaudron, la bassine, l’assiette, la théière, le pichet et l’aiguière.
Au fil des temps, l’homme a su améliorer son usage en gardant le métal inconditionnel, le laiton. Ainsi, la dinanderie est employée dans la réalisation d’objet décoratif en laiton tels que miroirs, luminaires, vasques, baignoires, fontaines et petits objets divers.