12 septembre 2015

Haute-Saône : dévaliser un cimetière pour du laiton

Mi-août, le village de Betaucourt était en émoi suite à un vol de métaux qui s’est tenu dans son cimetière. C’est un vol inhabituel qui a alerté les villageois de cette petite communauté en Haute-Saône. Les dégâts furent remarqués par une famille venue du Territoire de Belfort pour rendre hommage à un proche dans la matinée du dimanche, c’est-à-dire, le lendemain du vol.

Selon un décompte de France 3, on dénombre près de 780 écrous, boulons et cache-vis en laiton des plaques funéraires. « Quasiment toutes les sépultures ont été touchées, ainsi que le columbarium » explique la gendarmerie de Vesoul. Pour être plus discrets, les voleurs n’ont pris qu’un cache-vis sur deux sur les plaques bien que cela a fini par se voir.

Une tactique maligne entreprise par ces malfaiteurs qui n’ont pas hésiter à violer la mémoire des défunts enterrés dans le cimetière de Betaucourt. En revanche, les plaques ont été touchées sur certaines sépultures. Néanmoins, les tombes n’ont pas été dégradées.

Le laiton, un alliage valeureux

L’unique mobile qui tient la route est la revente du laiton. Un métal qui a de la valeur de par ses propriétés. L’enjeu est donc, l’argent estime la gendarmerie. Il est à noter que le laiton est un alliage de cuivre et de zinc, soit, un élément métallique qui se revend tant bien que mal chez un ferrailleur à raison de 2,50 euros le kilo.

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Un prix relativement inférieur à son cours actuel qui se situe aux alentours de 4,50 euros le kilo. D’ailleurs, le prix du laiton se rapproche à celui du cuivre sur le marché des métaux, l’autre métal très prisé par les voleurs. Étant donné que ce genre de vol n’est pas nouveau dans la région, la compagnie de gendarmerie de Vesoul a tenu à minimiser l’ampleur du phénomène. D’ailleurs, le cimetière est sans doute, l’endroit le moins risqué pour filer en douce la nuit.

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